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dimanche, 31 juillet 2005

Le dieu du Uhlan

Le Uhlan a été baptisé dans l’Eglise catholique, apostolique et romaine. Il a pour principe de défendre la religion contre-réformée en société, et se réserve le droit d’en dire du mal dans le particulier. En vérité, il a peu de religion. Il est sensible au Dieu caché de Pascal, mais il a peu de goût pour le providentialisme de Bossuet. Dans la querelle des philosophes, il est du côté de Voltaire contre Diderot, croyant la religion nécessaire et l’idée de Dieu fondée en raison.

Le Uhlan serait-il un sceptique ? Claudel, mieux que Bernanos, a donné la bonne définition du scepticisme : « Le sceptique ne se doute de rien. » Assurément, du moins le croit-il, Le Uhlan n’en est pas. Il en a d’ailleurs sa propre idée : le sceptique suspend son jugement, mais pas les préjugés de la raison. En ce sens-là, mais en ce sens uniquement, Le Uhlan serait même le contraire d’un sceptique… Car pour le reste, il ne croit pas à une vie après la mort.

11:50 Publié dans Cavalerie | Lien permanent | Tags : pascal, voltaire

samedi, 30 juillet 2005

Le dégoût de soi

Le contentement de soi peut être cause d'insomnie. Le dégoût de soi aide à trouver le sommeil.

09:50 Publié dans Médication | Lien permanent | Tags : maximes, sentences

vendredi, 29 juillet 2005

Ce qu'elle sait

La femme au lit se donne, l’homme aussi qui croit seulement prendre. S’il ne le sait pas, elle le sait.

00:23 Publié dans Eros | Lien permanent | Tags : sentences

Le but et non un fait

La supériorité de la femme sur l’homme n’est pas un fait, c’est le but de la civilisation.

00:20 Publié dans Masculin/Féminin | Lien permanent | Tags : sentences

jeudi, 28 juillet 2005

Egalité et différences entre les sexes

Il y a la bêtise en général, il y a aussi une bêtise propre à chaque sexe. La bêtise masculine, liée à la virilité, doit tout ou presque à la nature. La bêtise féminine, elle, est plus incertaine : vient-elle de la nature ou de la culture ? Celle-ci a peut-être une aussi grande part que celle-là. La culture, en même temps qu’elle élève les femmes (comme les hommes), les abêtit parfois. Quand elle affaiblit les hommes.

09:50 Publié dans Masculin/Féminin | Lien permanent

mardi, 26 juillet 2005

Le paradoxe salvateur

Le catastrophisme masqué en joie est entre la vaine provocation et l’extrême lucidité. Le paradoxe n'est pas seulement l'instrument de la provocation, il remplit aussi une fonction psychologique : il est un remède contre la dépression. Le jour où l'esprit n'est plus capable de paradoxe, il tombe dans le plus noir désespoir.

11:15 Publié dans Médication | Lien permanent

dimanche, 24 juillet 2005

La pause de Dieu

Torquemada et Savonarole sont morts la même année - 1498. Cette année-là, Dieu a décidé de faire une pause.

16:39 Publié dans Gloria | Lien permanent

Quel esprit du sport ?

Le sport est un succédané de la vie sauvage.

11:20 Publié dans Succédanés | Lien permanent | Tags : sentences

jeudi, 21 juillet 2005

Portrait à la diable

L’officier uhlan aime le noir. Il le porte en toutes circonstances, à la parade comme à la guerre. Il l’agrémente parfois de blanc, de rouge et d’or. A la guerre, il a des manières de Hun. Il est brave, rapide, sans pitié. Mais c’est un faux barbare qui a appris la barbarie à l’école des cadets. Il reste un garçon d’excellente famille. Le salon est son élément naturel. Il se fond parmi les élégants, brille facilement, fait le joli cœur. Il est un excellent cavalier avec les dames. Il lui faut croiser un rival pour se rappeler qu’il est un homme de guerre. Alors il devient mauvais, brutal et peut entraîner le rival au duel. Mais le duel, il le pratique volontiers à cheval. S’il aime sabrer, il n’aime pas se salir. Pour cela, le uhlan ne se distingue ni du hussard ni du dragon.

13:15 Publié dans Cavalerie | Lien permanent | Tags : ironie

mercredi, 20 juillet 2005

Uhlan sans élision

L’uhlan ou le uhlan ? La langue française ne fait pas d’élision ici. A la règle de l’élision, elle semble préférer celle de l’euphonie. En vérité, elle a eu longtemps un autre souci : celui de rapprocher, à des fins politiques, le uhlan du hululement. Au XIXe siècle, le mot s’écrivait houlan en français. Si la langue savante lui a redonné son orthographe germanique, elle a conservé la grammaire des écrivains patriotes.

17:55 Publié dans Cavalerie | Lien permanent