Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

samedi, 08 mars 2025

Les Leçons d'un film catastrophe

La Tour infernale de John Guillermin, qui est un film catastrophe datant de 1974, vaut moins pour ses effets spéciaux que pour les éléments symboliques ou moraux qu'il contient. Du point de vue symbolique, on peut voir dans le gratte-ciel gigantesque bâti au cœur de San Francisco une nouvelle tour de Babel vouée à la punition divine. Du point de vue moral ou même religieux, on peut voir dans les protagonistes du film des figures du Bien ou du Mal, et dans le cas des premières, des figures rédemptrices.

L’architecte qui n’est pour rien dans le grand incendie, car il a pensé à tout sauf à la cupidité ou à la corruption des entrepreneurs, accepte de porter sur ses épaules le poids de la faute de ces derniers pour sauver autant d’hommes et de femmes qu’il est possible. Mais il y a un autre sauveur, de métier celui-là, le chef des pompiers, qui, sans avoir le sentiment de culpabilité de l’architecte, remplit une mission quasi religieuse dans sa lutte contre le feu infernal que la folie ou l’hubris des hommes a provoqué. Voilà donc un film conçu pour le divertissement du spectateur qui est aussi fait pour son édification.

 

19:03 Publié dans Kino | Lien permanent