samedi, 30 avril 2022
La sainteté pour soi-même
Une vie saine est une vie sainte pour soi.
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mardi, 23 novembre 2021
La sagesse de Malraux
Toute la sagesse de Malraux se trouve peut-être dans le regard apaisé de Gisors à la fin de La Condition humaine. Réfugié au Japon, le vieux Gisors, que la mort de son fils a métamorphosé et qui a décidé de ne pas suivre sa bru à Moscou, contemple tout en fumant les tumultes de la vie moderne avec détachement. Belle image poétique que celle de la fumée d'opium qui s'échappe de sa pipe et s'élève vers un ciel traversé par des nuages, auxquels il associe tous les êtres morts qu'il a connus. L'idée de révolution s'évanouit ainsi dans cette unité du monde retrouvée au pays du soleil levant par la grâce du bouddhisme zen.
14:47 Publié dans Sophia | Lien permanent | Tags : malraux
vendredi, 02 janvier 2015
Une vengeance difficile
Il est difficile de se venger du bruit par le silence.
14:09 Publié dans Sophia | Lien permanent | Tags : sentences
mercredi, 20 janvier 2010
Justification
Un homme qui ne se justifierait jamais serait le plus seul des hommes.
14:13 Publié dans Sophia | Lien permanent | Tags : sentences
mardi, 22 avril 2008
Paresse et sagesse mêlées
La paresse et la sagesse sont toujours mêlées dans l’aquoibonisme. Il est presque impossible de les démêler.
14:46 Publié dans Sophia | Lien permanent | Tags : sentences
vendredi, 10 août 2007
La Leçon de sagesse de Yourcenar
Dans Carnets de notes de Mémoires d’Hadrien, Marguerite Yourcenar énonce un principe qui est un précepte pour l'écriture : « Il est des livres qu’on ne doit pas oser avant d’avoir dépassé la quarantaine. » Assurément en va-t-il des livres à écrire comme des livres à lire. Que peut-on comprendre à vingt ans d’un livre de la maturité ? En tout cas, l'auteur des Mémoires d'Hadrien s’est plu à faire le « portrait d’un homme presque sage. » Le presque est admirable.
Yourcenar note magnifiquement que le graphique d’une vie humaine se compose de « trois lignes sinueuses, étirées à l’infini, sans cesse rapprochées et divergeant sans cesse : ce qu’un homme a cru être, ce qu’il a voulu être, et ce qu’il fut. » Mais en définitive, il en est une qui le caractérise plus que l’autre, et qui fait le rêveur ou l’homme d’action. Telle que nous la donne à voir Yourcenar, la grandeur d'Hadrien, empereur bâtisseur et philosophe à la fois, est d'espérer qu'il laissera après lui un monde plus stable et pacifié que celui qu'il a trouvé.
La sagesse des empereurs romains du IIe siècle (que l'on songe aussi à Marc Aurèle) contraste avec la folie de leurs prédécesseurs. D’où vient donc cette sagesse qui, faut-il le souligner, ne doit rien au christianisme ? Sans doute des premiers doutes qui saisissent alors l’Empire romain. Ces doutes s'expriment ainsi par la voix de l'Hadrien composé ou recomposé par Yourcenar : « Là encore, je voyais se préparer dans un avenir plus ou moins proche les révoltes et les morcellements futurs. Je ne crois pas que nous évitions ces désastres, pas plus que nous n’éviterons la mort, mais il dépend de nous de les reculer de quelques siècles. » Le règne d’Hadrien marque à la fois l’apogée et le début de la fin de l’Empire. Le déclin du jour commence à midi et non en fin d’après-midi.
Au temps des Romains, la sagesse est d’autant plus nécessaire que les mœurs demeurent, pour partie, barbares et qu'une barbarie plus grande encore campe aux limites du monde civilisé. Selon Yourcenar, Hadrien a le double mérite de ne pas être enivré par le pouvoir et de vouloir enseigner au monde, par son exemple, un peu de cette sagesse qu'il pense avoir acquise au fil des ans. En dépit du chaos qui menace, il veut croire dans la pérennité des valeurs de la civilisation : « Si les barbares s’emparent jamais de l’empire du monde, ils seront forcés d’adopter certaines de nos méthodes ; ils finiront par nous ressembler. » N'est-ce pas là une foi qu'il nous faut aussi avoir pour notre propre monde ?
10:54 Publié dans Sophia | Lien permanent | Tags : yourcenar, marc aurèle
samedi, 30 juin 2007
Le bien et le mieux
Le mieux est l’ennemi du bien, mais le bien n’est pas l’ennemi du mieux.
22:04 Publié dans Sophia | Lien permanent | Tags : sentences
jeudi, 04 mai 2006
La médiocrité et la folie
En tout un chacun, il y a une part de médiocrité et une part de folie. Il faut réduire l’une et réserver l'autre aux choses anodines.
12:46 Publié dans Sophia | Lien permanent | Tags : sentences, maximes
mercredi, 18 janvier 2006
Une alliée de la prudence
La paresse peut être la meilleure alliée de la prudence.
16:20 Publié dans Sophia | Lien permanent | Tags : maximes, sentences
jeudi, 11 août 2005
Les lâchetés de nos vingt ans
On a des lâchetés à vingt ans, non parce qu'on manque de courage, mais parce qu'on manque de principes.
11:30 Publié dans Sophia | Lien permanent | Tags : sentences