mercredi, 21 avril 2021
De la consolation comme médecine palliative
Etymologiquement, la consolation est un réconfort. Mais donne-t-elle de la force d’âme ou seulement un peu de confort moral ? C’est dans la défaite ou le désespoir qu’elle est nécessaire ; mais elle ne peut changer un caractère ou même retourner une situation. De fait, la consolation apaise plus qu’elle ne renforce ; elle soulage plus qu’elle ne soigne. En cela, elle s’apparente à la médecine palliative.
12:27 Publié dans Médication | Lien permanent
jeudi, 13 août 2020
Péremption
Des livres déjà lus sont comme des antidépresseurs périmés.
18:16 Publié dans Médication | Lien permanent
dimanche, 22 mars 2020
La peur comme remède à la peste
La peur est à la fois l'alliée et l'ennemie de la peste. Cette dualité tient au double caractère de la peur : physique et psychologique, raisonné et irraisonné. Il n'y a pas qu'une peur réflexe, spontanée, irréfléchie ; il y a aussi une peur plus réfléchie, venue de l'esprit calculateur, prospectif et donc rationnel. Si l'une n'est pas maîtrisable et l'autre l'est, les deux peuvent être rebelles ou soumises. Mais en temps de peste, les peurs s'unifient et cette peur unifiée, massive, est volontiers conformiste, légitimiste et ratificatrice.
15:21 Publié dans Médication | Lien permanent
samedi, 03 janvier 2015
La vieille peur des bien-pensants
Les bien-pensants d’aujourd’hui sont comme ceux d’hier : ils dénoncent ce qui les dérange et donnent foi à ce qui les rassure.
11:12 Publié dans Médication | Lien permanent | Tags : bernanos
mardi, 04 juillet 2006
Un remède au travail
On regarde généralement le travail comme un remède à l’ennui. Cioran devait regarder l’ennui comme un remède au travail.
22:16 Publié dans Médication | Lien permanent | Tags : cioran
samedi, 30 juillet 2005
Le dégoût de soi
Le contentement de soi peut être cause d'insomnie. Le dégoût de soi aide à trouver le sommeil.
09:50 Publié dans Médication | Lien permanent | Tags : maximes, sentences
mardi, 26 juillet 2005
Le paradoxe salvateur
Le catastrophisme masqué en joie est entre la vaine provocation et l’extrême lucidité. Le paradoxe n'est pas seulement l'instrument de la provocation, il remplit aussi une fonction psychologique : il est un remède contre la dépression. Le jour où l'esprit n'est plus capable de paradoxe, il tombe dans le plus noir désespoir.
11:15 Publié dans Médication | Lien permanent